Lisons THE KINKS – HISTOIRE D’UNE NOSTALGIE CHRONIQUE (et après nous saurons pourquoi nous aimions nous tortiller à l’écoute de ce groupe).
À quelque 9 kilomètres de la City, Muswell Hill, faubourg du Nord de Londres, aura vu d’abord naître Charlie Chaplin avant de donner naissance, dans les années quarante, aux frères Davies et à Pete Qaife qui se feront connaître sous le nom des Kinks. Grâce aux mélodies subtiles de Ray Davies, les Kinks deviendront vite des gloires du Swinging London avant d’évoluer vers des climats plus intimes en même temps que leur œuvres se feront plus ambitieuses. On verra alors les mods à l’opéra et les concept-albums se substituer aux hits imparables… avant une deuxième vie aux États-Unis où les Kinks, incompréhension ou malentendu, finiront par devenir un groupe de stade.
Quelle richesse dans cette œuvre disparate mais pourtant d’une rare cohérence avec, en permanence, le sépia de la nostalgie et de l’ironie. Deux sentiments qui pourraient se traduire par un seul mot : KINKY.
C’est écrit par Didier Delinotte et Jacques Vincent (deux amis) et édité par Camion Blanc.