Tartes postales (4)
par Alain Ade
Nous sommes en 1978. Jean-Marie, un camarade de service militaire, passe quelques jours au Lioran, dans le Cantal. La carte est oblitérée à Murat. On est loin, très loin, de cette Auvergne enneigée que chantera bien des années plus tard Jean-Louis Murat, le berger solitaire du col de la Croix-Morand.
Comme un lichen gris/Sur le flanc d’un rocher/Comme un loup sous la voie lactée/Je sens monter en moi/Un sentiment profond/D’abandon/Par mon cœur et mon sang/Col de la Croix-Morand/Je te garderai.
Hum, elle est vraiment moche moche moche, celle-là, pour parodier un autre poète (pardon pour Jean-Louis Murat !)